Il est des auteurs qui enfantent des monstres, des livres inclassables, bruts, travaillés par des forces qui les dépassent, hybrides, ordonnant à la fois une vision terrible du monde et une cohérence obsessive, répétées sans cesse, portés sans répit dans les profondeurs de la conscience qu’ils assaillent avec force, comme vivants. Stephen Wright est, sans doute possible, de ceux-là : écrivains magistraux et discrets qui, en quelques livres et sur une période longue, s’attachent à redire la nécessité d’interroger leur environnement mental et physique, intemporel et historique, de faire re...
Paradoxes d'une nation
Article publié dans le n°1013 (16 avril 2010) de Quinzaines
Méditations en vert (Meditations in Green)
(Gallmeister)
La Polka des bâtards (The Amalgamation Polka)
(Gallimard (Du monde entier))
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