Lire António Lobo Antunes, c’est s’abandonner. Il faut accepter de se laisser emporter par une parole qui se cherche, se reprend sans arrêt. Sa prose nous oblige à faire des concessions, à admettre le désordre, à ne pas comprendre immédiatement, à accueillir des voix venues d’ailleurs. Lire Lobo Antunes, c’est affronter une forme de chaos : « comme si comprendre avait la moindre importance mais comprendre quoi s’il n’y a rien à comprendre ».
Comme dans de nombreux romans – depuis La Splendeur du Portugal jusqu’à La Nébuleuse de l’insomnie...
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