Et l'auteure ? Elle a cédé à sa passion pour le sujet. En tout cas, elle nous présente une belle façon d'écrire une vie ; alerte, trépidante, comme Malraux. Elle imprime un coup de jeune à ce personnage panthéonisé, dont la période gaulliste institutionnelle a laissé dans l’ombre le caractère marginal et nietzschéen. Sophie Doudet le rappelle : Malraux a été marqué, comme Gide, qui fut d'ailleurs son premier sujet d'écriture, par le philosophe destructeur d'idoles. Toute son œuvre en témoigne, qui est une réflexion sur la pente possible du nihilisme et sur ses alternatives. Mais la...
L'homme qui voulut survoler le monde
Article publié dans le n°1161 (14 nov. 2016) de la Nouvelle Quinzaine Littéraire
Malraux
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)