Jean Starobinski rattrape Jean-Jacques Rousseau à chaque pas, surtout quand celui-ci semble s’éloigner de son propos, qui est l’expérience de soi, et lorsqu’il fait mine de parler d’autre chose. Jean Starobinski montre, au moyen d’une langue à la fois précise et harmonieuse, comment Rousseau, qui le craignait tant ou feignait de le craindre, ne se perdait jamais, et allait toujours selon sa ligne directrice.
C’est par le Discours sur les sciences et les arts, après sa fameuse illumination sur la route de Vincennes, que tout commence, le centre est dès l...
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