La narratrice est la fille de Behrouz. Peu importe que ce roman soit ou pas autobiographique. Quand il a une portée universelle, quand le lecteur se croit né à Téhéran dans une famille de la bonne bourgeoisie et qu’à l’instar du héros il rêve d’un autre monde, on s’interroge peu sur le lien entre auteur et narrateur. Et ici, Behrouz rayonne. On le voit d’abord enfant, couvé par sa mère qui s’inquiète, comme bien des mères de Méditerranée (de mer Caspienne ou mer Noire aussi), de ce qu’a mangé ou va manger le petit, jusqu’à lui faire livrer une banane à l’école par un chauffeur. Cette pr...
Fantaisiste et grave
Article publié dans le n°1069 (01 oct. 2012) de Quinzaines
Le meilleur des jours
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