Figure emblématique d’une littérature qui songe, cherche et en voguant se pense, Éric Chevillard occupe depuis plusieurs lustres une position caractéristique au sein de sa confrérie. On dit parfois qu’il est un sage, ou un moraliste. Il s’empresse alors de commettre un roman fou conduit par une idée fixe. On le considère aussitôt comme un créateur. Mieux, comme un fictionneur, et c’est à ce titre qu’il obtint très tôt le prix Fénéon (1993). Dès lors, par goût du contrepied sans doute, il entreprend des ouvrages où s’exprime un discours sur la littérature, le plus souvent par le ...
Édito
Article publié dans le n°1232 (16 janv. 2021) de Quinzaines
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