Depuis son premier livre, L’Angoisse de la première phrase (2005), Bernard Quiriny voit dans la nouvelle une sorte d’aboutissement. La forme courte le subjugue. Méthodiquement, il use de son potentiel, des mécaniques narratives et des effets que la brièveté induit. On trouve chez lui un goût manifeste pour le bizarre, le jeu, la provocation, l’abîme. Il dérange la lecture, la dévoie. Tous ses textes obéissent à une volonté de perturbation, et l’écrivain crée entre les textes des échos, des reprises, cherchant un équilibre entre la diversité de fictions autonomes et la cohérence ...
Discours de la nouvelle
Article publié dans le n°1125 (01 avril 2015) de Quinzaines
Histoires assassines
(Rivages)
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