Tous les romans de Colum McCann ordonnent de fascinantes relations, d’étranges contacts entre les lieux et les époques, pour en faire surgir la nécessité de croire en quelque chose, d’assouvir une soif inextinguible de liberté. Ils fouillent le chaos et le hasard des vies, de leurs successions infinies, pour en clarifier l’épaisseur, transformant le temps en une surface apurée, comme une carte géographique. Les espaces, les lieux contiennent une part des souffrances et des espoirs des êtres qui les ont habités. Ici l’Amérique, où « il n’y a que des ombres », et l’Irlande, « vastes étendu...
De l'Irlande à New York
Article publié dans le n°1091 (16 sept. 2013) de Quinzaines
Transatlantic
(Belfond)
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