Le roman permet de tisser la trame d’une biographie, de varier les éclairages, de jouer avec la temporalité, de rendre compte des intentions de l’artiste autant que de l’effet produit sur le spectateur par ses œuvres. Michel Bernard use avec une grande habileté de ces différentes possibilités, et de la liberté qu’elles lui donnent d’infléchir cette évocation dans un sens qui lui est propre. Comme un double « tombeau », le livre est encadré par deux « remords », annoncés par le titre : la mort de Frédéric Bazille, l’ami tant aimé, tué lors de la guerre franco-prus...
Claude Monet, ombres et lumière
Article publié dans le n°1172 (01 mai 2017) de la Nouvelle Quinzaine Littéraire
Deux remords de Claude Monet
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